Rima Hassan, eurodéputée engagée pour la cause palestinienne, a été agressée verbalement à Paris par deux employés d’une agence Orpi. L’un d’eux lui a lancé : « On va te la brûler ta Palestine ». La scène filmée a suscité une vague de réactions en ligne, entraînant une chute de la note Google de l’agence. Orpi a rapidement réagi en licenciant les salariés impliqués. Mais la situation s’est tendue après l’incendie d’une autre agence à Marseille. Des personnalités politiques ont accusé Rima Hassan d’attiser la haine, certains allant jusqu’à l’accuser de « porter atteinte à la République ». Une inversion accusatoire classique, où la victime devient cible. Dans le même temps, le boycott d’entreprises accusées de soutenir Israël — comme Optical Center — provoque une levée de boucliers, notamment dans les médias conservateurs. Pourtant, le boycott est une arme de résistance pacifique, historiquement utilisée pour faire pression sur les injustices. Alors que les appels à la solidarité sont systématiquement criminalisés, et que les actes racistes sont parfois minimisés, il est vital de rester lucide et de défendre les droits humains sans relâche. Ne pas détourner le regard, c’est déjà résister.
Auteur: Le Média