Salaires : à la Sécurité sociale aussi, l’absence d’augmentation provoque une grève

 

Salaires et reconnaissance de l’investissement des agents depuis le début de la pandémie. Ce sont les deux sujets qui mobilisent aujourd’hui les employés en grève des organismes de Sécurité sociale. À savoir : la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), la Caisse d’allocations familiales (CAF), l’Urssaf et la Carsat. En somme les thèmes qui depuis l’automne ont poussé des salariés dans de nombreuses entreprises privées à engager un bras de fer avec leur employeur à l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO). Mais aussi certains secteurs professionnels à se mobiliser, comme dans le travail social la semaine dernière ou l’animation cette semaine.

Avec le retour de l’inflation, les fédérations CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC et SUD ont appelé à une journée de grève ce lundi 13 décembre pour réclamer une augmentation de la valeur du point d’indice. Celui-ci, bloqué depuis 2010, n’a connu qu’une hausse de 0,5 % en 2017, à la veille des élections présidentielles. Pour 2022, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique a répondu jeudi 9 décembre par une fin de non-recevoir aux demandes syndicales de dégel du point pour les fonctionnaires. Ainsi, l’État employeur refuse de s’appliquer les mesures d’augmentation des salaires qu’il suggère au patronat.

Une réunion est prévue cet après-midi à l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale. En cas d’absence de propositions salariales, les agents pourraient donner suite à leur mouvement. C’est en tout cas ce qu’espèrent ceux des Bouches-du-Rhône engagés dans un conflit perlé, depuis la journée de grève interprofessionnelle du 5 octobre, afin d’obtenir une augmentation de 300 euros et des embauches massives. Une grève reconductible a même commencé le vendredi 19 novembre dans les services d’accueil téléphonique.

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Auteur: Stéphane Ortega