« On ne fait pas ça pour accueillir moins de politiques, mais il était temps aussi de mettre des règles », indique Arnaud Lemoine, directeur du Ceneca, la structure propriétaire du Salon de l’agriculture. À la veille de l’ouverture du Salon, qui se déroule durant deux semaines du 21 février au dimanche 2 mars, la sécurité est de rigueur. L’objectif, éviter l’agitation de l’année passée lors de la visite protocolaire d’Emmanuel Macron à l’occasion de l’ouverture du Salon. Les organisateurs avaient dû fermer, temporairement, l’accès au public en raison des violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, se rendra également au Salon avec à son actif le projet de loi agricole (lire ici) définitivement adopté par le Parlement. Avec ce texte, le gouvernement entend envoyer un signal fort aux syndicats qui réclament moins de normes et une souplesse administrative. La principale revendication de la FNSEA, le « pas d’interdiction de pesticides sans solution », est intégrée dans le texte. Le syndicat a salué dans un communiqué « un élément de réponse important aux attentes exprimées par les agriculteurs ».
Cependant, le nouveau président du Salon, Jérôme Despey, estime qu’il faut prendre les mesures nécessaires pour éviter tout débordement.
25 personnes maximum par délégation
Dans un entretien à l’AFP, le nouveau président explique : « Le…
Auteur: Marius Texier