« Il y a un mot qui ressort fréquemment, c’est celui de victime. Je suis victime donc pas responsable. »« Cette culture de l’excuse est insupportable » « Les adeptes de l’excuse victimaire adressent un crachat quotidien aux innombrables familles pauvres et immigrées où l’on respecte la loi. »
C’est le tube de l’été beuglé par la chorale des chiens et chiennes de garde de ce qu’ils appellent « La République » : Y’en a marre de ces émeutiers qui justifient leur carnage par leur situation de victimes !
« Celui dont les droits sont bafoués n’est dispensé d’aucun de ses devoirs. » « L’injustice qu’on ressent quand on perd un proche tué par un meurtrier ne donne aucun droit à la vengeance. » Il faut en finir avec « cette bonne vieille théorie », héritée de 68, nourrissant la « complaisance gauchiste » selon laquelle « la violence de l’État et du capitalisme » justifieraient ce soulèvement et ses « déprédations » Il faut jeter aux poubelles de l’Histoire ce que la Constitution de 1793 considérait comme « le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » quand les droits sont « bafoués » : celui de « l’insurrection ». Il faut en finir avec ce « laxisme » envers la « racaille » et cette maladie « gauchiste » qui invite à « comprendre » les émeutiers, même si l’on n’approuve pas tous leurs actes. Il faut en finir avec cette « sacralisation » de la victime. On veut bien admettre qu’elle est effectivement victime d’une situation sociale lui faisant une vie de merde, car c’est devenu un peu trop évident pour qu’on continue à le cacher, mais il ne faut tout de même pas qu’elle « en profite » ! « Salauds de pauvres » vitupéraient hier les grandes gueules de « la haute ». « Saloperies de victimes » complètent aujourd’hui les propagandistes du « droit » de subir.
En d’autres termes :…
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Auteur: dev