Samir, graine de résistance et de rébellion

Partout sur la planète, et à chaque seconde, la Modernité patriarcale et coloniale, les industries capitalistes et les États-Nations menacent, mutilent et assassinent nos corps et nos territoires. C’est un état de fait, partagé par les parties et le tout. Du Mexique à la France, en passant par le Congo, la Palestine et tant d’autres géographies.

Alors que la vie est chaque fois davantage menacée et que le système de mort intensifie sa guerre totale (invasions entrepreneuriales et militaires, dominations systémiques et destructions écologiques), certain•e•s prennent au sérieux notre avenir terrestre.

Contre la dégradation progressive de nos conditions d’existence, ils et elles résistent et se rebellent. Sèment la vie digne et libre pour toutes et tous. Tentent de ralentir la machine, si ce n’est de la détruire. Contournent ses rouages, dévient ses normes. Mettent leurs corps en défense des territoires et de la bio-communauté qui les habite.

Il ne se passe pas un jour sans que les polices et les armées blessent ou tuent des personnes innocentes ; parmi elles, il y en a beaucoup dont le seul « délit » est de défendre l’écosystème terrestre, un bocage, l’eau, de refuser un contrôle arbitraire d’identité, d’être racisé•e, de vivre différemment, ou de s’engager contre le système dominant.

Face à cette réalité planétaire, nous sommes nombreux•ses à nous indigner, à nous organiser et à crier « Non ! », « Ça suffit ! » (¡Ya Basta !). Et aujourd’hui, ici et ailleurs, s’opposer à la guerre éco-génocidaire d’Israël contre la population palestinienne et les territoires de Gaza ou contre la construction d’un énième mégaprojet inutile, c’est risquer sa vie.

Celle-là même qui animait Samir Flores Soberanes à lutter, dignement, pour défendre le territoire. Celle qui lui fut impunément ôtée, par balles, il y a 6 ans.

Journée mondiale : « Justice pour Samir Flores…

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Auteur: dev