Sans les femmes, la réponse au défi écologique est partielle

CliMates est une association internationale alliant réflexion et action, dans le but de renforcer la voix de la jeunesse sur la problématique du réchauffement climatique. La section Gender and climate Change (Genre et changement climatique) est née en 2017, pour sensibiliser à l’intégration des questions de genre dans les problématiques environnementales.


Mi-septembre, le journal britannique The Guardian révélait que les personnes qui représenteraient le Royaume-Uni à la 26e Conférence des parties (COP26), en novembre 2021, à Glasgow, étaient toutes des hommes.

C’est surprenant, à l’heure de l’égalité affirmée des genres ! Et cela marque un net recul par rapport aux COP précédentes, et au regard des objectifs annoncés par l’ONU. Pour répondre à ce « manquement » du Royaume-Uni, la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques travaille actuellement à un appel pour une meilleure représentation des femmes dans les négociations climatiques — et à une représentation tout court d’ailleurs —, rappelant le non-sens de leur absence dans les entités décisionnelles.

Le dérèglement climatique, un multiplicateur de difficultés quotidiennes pour les femmes

Il est statistiquement prouvé que les femmes subissent en première ligne le dérèglement climatique. Toute l’humanité est menacée, mais les populations pauvres sont les plus vulnérables face à ses effets, pour des raisons géographiques, souvent, et de difficultés accrues d’adaptation par manque de moyens.

Or, les femmes constituent 70 % des 1,2 milliard de personnes ayant un revenu inférieur à un dollar par jour, selon les données de la Banque mondiale.
En 2014, le 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) établit clairement que les inégalités de genre existantes sont accrues par les risques liés au climat. Le dérèglement climatique agit donc comme un multiplicateur de…

Auteur: Reporterre
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