« Sans #MeToo je n’aurais pas pu écrire ce spectacle » assure l’humoriste Caroline Vigneaux.

Ne parlez pas d’actualité à Caroline Vigneaux. « Je me sens oppressée dès que j’allume les infos » confesse-t-elle très sérieusement. « On vit dans un moment plein de choses dramatiques. » Les guerres, le recul de la démocratie américaine et la condition des femmes à travers le monde sont autant de sujets qui l’inquiètent. Sur les droits des femmes, « je ne comprends pas comment on peut mettre en esclavage sa propre espèce, en Iran ou en Afghanistan » s’insurge Caroline Vigneaux. « En France on était un pays leader en matière de droits humains, il faut être un phare dans la nuit, il faut aider, il faut accueillir » déclare-t-elle. Quelle place pour le rire dans cette période ? « Rire c’est une manière de se recentrer sur le moment présent, de sentir que l’on est vivant » répond l’humoriste, à l’affiche de son quatrième spectacle. Une manière de se donner de la force collectivement aussi. « Le rire c’est un wagon pour dénoncer des choses et les rendre moins graves » affirme-t-elle.

« Le rire c’est un wagon pour dénoncer des choses et les rendre moins grave »

Dans son dernier spectacle, In Vigneaux veritas, Caroline Vigneaux a décidé de dire la vérité. Avec une liberté de ton totale, elle dénonce. À commencer par le business des pompes funèbres, éprouvé à la mort de son père, qui profite de la fragilité des vivants pour leur vendre des cercueils trop chers. Mais aussi les agressions sexuelles et le viol…

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Auteur: Agathe Alabouvette