Santé environnementale : le chantier délaissé du Gouvernement ?

La planification écologique, orchestrée par son Secrétariat Général (SGPE) directement rattaché à la Première Ministre, s’inscrit comme une innovation institutionnelle majeure. Le mandat du SGPE se concentre autour de l’élaboration, la coordination et de l’évaluation des politiques publiques climatiques. Ce faisant, il vise à articuler et rendre cohérente l’action du Gouvernement dans l’ensemble des champs concernés (transport, industrie, logement,  agriculture, biodiversité, numérique) afin d’atteindre les objectifs climatiques. 

Si la planification écologique a demandé un travail important, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en pointe un autre : la santé-environnement. 

Dans un rapport tirant les enseignements d’une décennie de publications (2013-2020), l’IGAS fait un constat saisissant : de l’énergie et des moyens humains doivent désormais être mis sur la santé environnementale.  

Le document rappelle que l’OMS a identifié, dans le cadre des « country profiles », qu’en France 14 % de la mortalité est due à des causes environnementales, soit pour l’année 2006, 74 300 décès. Ces chiffres font de la santé environnementale une des premières causes de mortalité : une raison plus que suffisante pour mettre la santé-environnement en haut de l’agenda. 

Un champ large, complexe et mal défini 

Selon le rapport, la complexité des contours de la politique de santé-environnement découle de la diversité des déterminants environnementaux, composés de facteurs variés qui rendent difficile une appréhension globale. Plusieurs approches sont envisageables, telles que l’examen par type de pathologies induites (cancers, perturbations endocriniennes, maladies cardio-vasculaires, respiratoires, neurodégératives, etc..), par type de risque (produits chimiques, bruit, pollution atmosphérique, pesticides), par type de milieu d’exposition (eau, air, alimentaton) et…

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Auteur: yoanncoulmont