Sarah Halimi-Mohamed el Makouli : il y a des morts qui sont plus égaux que d'autres. — Jacques-Marie BOURGET

Le mieux étant l’ami du mieux, je vais reprendre l’entretien accordé au site Internet « al Kanz ». Celle qui parle-là, Nadia el Makouli, a vu son mari être poignardé de dix-sept coups, donnés par deux couteaux. Le crime a eu lieu au Beaucet, village de l’est du Vaucluse qui connait les vraies valeurs puisqu’aux élections régionales de 2015, ses électeurs ont voté à 49,71 % en faveur de Marion Maréchal. Bien sûr qu’en cette période où la chasse à l’islamo-gauchiste ne nécessite pas de permis, je vois les traqueurs de fake news avancer derrière leur masque de sachants. Comme l’incroyable Haoues Seniguer, prêt à tout pour trouver un lambeau de gloire médiatique et qui qualifie « al Kanz » de site faisant partie d’une sphère Internet « islamistes néo-salafiste ». Mais lui, collaborer au sein de « Conspiracy Watch » avec un ancien préposé aux écritures de la ville de Paris, Rudy Reichstadt, pour louer de consert la si douce et juste politique d’Israël, ne le gêne nullement. Donc si jamais des avis du triste sieur Haoues vous viennent jusqu’aux oreilles, jetez-les.

L’important est d’écouter, trois semaines après ce crime commis le 14 janvier 2015, d’écouter donc Nadia el Makouli. Elle rapporte ce dont elle a été témoin :

« Après être rentré de chez le médecin chez qui il emmena notre fils malade, Mohamed, comme il avait l’habitude de le faire, passa à peu près une heure au téléphone avec sa sœur qui vit en Vendée. Puis il s’est rendu à la mosquée pour la dernière prière, la prière de l’ichaa. En rentrant, c’est une soirée banale qui s’annonçait, jusqu’à ce que le voisin commence à hurler. Intrigué, Mohamed s’est levé pour ouvrir la porte d’entrée. Lorsqu’il a reconnu le voisin, il ne s’est pas inquiété outre mesure et a refermé la porte à clé. »

« Quelques minutes plus tard, le voisin défonce la porte de notre appartement, qui donne sur le séjour et l’espace cuisine. Mohamed était debout face à l’évier. Thomas Gambet s’est précipité sur lui en criant : « Je suis ton Dieu, je suis l’islam » en lui donnant un premier coup de couteau dans le cou, qui l’affaiblit immédiatement. Malgré tout, Mohamed a continué à se défendre comme il le put. »

« Tout est allé très vite. Thomas Gambet lui a immédiatement asséné trois autres coups de couteau. C’est à ce moment-là que je suis intervenue pour tenter d’éloigner l’assassin de mon mari. J’ai pu le pousser contre le canapé et lui retirer le…

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Auteur: Jacques-Marie BOURGET Le grand soir