Scandale des eaux en bouteille : « Nous n’avons jamais voulu changer la réglementation sur l’eau minérale », assure le directeur technique de Nestlé Waters

C’est l’information à retenir de cette nouvelle journée d’auditions pour la commission d’enquête sur le scandale des eaux en bouteille. Le 8 avril, les sénateurs auditionneront le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Des documents obtenus par les parlementaires prouvent en effet « que la présidence de la République a été approchée à plusieurs reprises par le groupe Nestlé, à propos du dossier des eaux en bouteille », a affirmé le président de la commission, Laurent Burgoa (Les Républicains).

En février dernier, Le Monde et Radio France avaient déjà dévoilé des échanges de mails entre la direction du groupe et le secrétaire général de l’Elysée. Des discussions qui s’ajoutent à celles menées entre Nestlé et les cabinets des ministères de la Santé, ou encore de l’Industrie. Selon l’enquête des deux médias, ces rencontres avaient un objectif : convaincre le gouvernement de modifier la réglementation en vigueur sur les eaux minérales, pour permettre au groupe d’utiliser en toute légalité des méthodes de filtration aujourd’hui interdites.

Nestlé n’a jamais demandé de « traitement de faveur » au gouvernement, assure Ronan Le Fanic

Ce n’est pas la version des faits qu’est venu défendre Ronan Le Fanic devant les sénateurs, lors de son audition ce 26 mars. « On n’est pas du tout dans l’idée de vouloir faire changer une norme française ou européenne. On n’a jamais eu pour idée…

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Auteur: Rose Amélie Becel