Sciences Po Paris : le paradis des violeurs

TW : Mention de VSS.

En réaction à la prise en charge catastrophique des violences sexistes et sexuelles par Sciences Po Paris, l’association féministe Les Hubertines du campus de Dijon et les autres associations sur tous les campus de l’école ont publié un communiqué et une lettre ouverte dénonçant l’hypocrisie science-piste et revendiquant des changements concrets.

Extraits du communiqué rendant compte de la situation actuelle et de nos revendications :

En 2021, la gestion inadmissible des violences sexistes et sexuelles (VSS) à Sciences Po a été révélée par le mouvement Sciences Porcs. Depuis, l’administration n’a cessé de communiquer sur son nouveau plan de lutte contre les VSS. Pourtant, force est de constater qu’en dépit de l’évolution des procédures de signalement et d’accompagnement, le constat reste inchangé : la prise en charge des violences continue de nous scandaliser. Nous le répétons : Sciences Po protège l’impunité des agresseurs.

Nous sommes révolté.e.s par les mauvais traitements que Sciences Po inflige aux victimes. Elles sont abandonnées par l’administration qui laisse leurs mails sans réponse sur des périodes injustifiablement longues, leur fournit parfois des informations fallacieuses sur les délais des procédures engagées, ou les dissuade de les poursuivre. L’accompagnement des victimes non-francophones est particulièrement désastreux, souvent forcées de raconter leurs expériences à des interlocuteur.ice.s ne parlant pas bien anglais, ou à des intermédiaires traducteurs non formés.

À cela s’ajoute un manque de prise en compte des campus régionaux par l’administration parisienne. Alors qu’ils sont dépendants de celle-ci pour les procédures de signalement de VSS, leurs requêtes restent souvent sans réponse claire, empirant le traitement infligé aux victimes dont la procédure se perd dans les rouages d’une bureaucratie opaque.

Faute de moyens suffisants donnés à…

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