Sécurité globale, les quartiers en première ligne face à l’impunité policière

La mobilisation contre le projet de loi “Sécurité globale” continue. Après des rassemblements dans toute la France samedi dernier, une nouvelle manifestation est prévue ce samedi à Paris pour protester contre ce projet de loi liberticide.

La contestation s’est notamment cristallisée autour de l’article 24, qui limite fortement la possibilité de filmer les forces de l’ordre en action. Il a provoqué une mobilisation inédite de la profession de journaliste. Les syndicats du secteur, les sociétés de journalistes, mais aussi plusieurs associations et ONG se sont soulevés.

Qui est visé par cette loi ? Tout le monde. Les journalistes, les citoyens. Le droit d’informer, la liberté d’expression. Mais les premières victimes de ce projet de loi seront les habitants des quartiers populaires. Car c’est bien contre eux que s’exercent en premier lieu les violences policières.
Pour de nombreux habitants, filmer les dérives des policiers reste la dernière arme pour éviter le pire. Entre le renforcement des prérogatives de la police municipale et cette limitation du contrôle de l’action des forces de l’ordre, les quartiers populaires sont en première ligne.

Avec Inès Seddiki, fondatrice de l’association Ghett’up, Fatou Dieng, soeur de Lamine Dieng, collectif Vies volées et Pierre Lumbroso, avocat de la famille de Shaoyao Liu.

Auteur: Le Média
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