Semaine pour les alternatives aux pesticides

Depuis 2005, la Semaine pour les alternatives aux pesticides a lieu chaque année du 20 au 30 mars. « Ces dates sont symboliques car ce sont les dix premiers jours du printemps, soit le retour des oiseaux et du beau temps, mais surtout des épandages dans les champs », expliquent les organisateurs et organisatrices de cet événement. « C’est pourquoi nous souhaitons profiter de ce moment pour montrer que les pesticides ne sont pas une fatalité et qu’il est possible de s’en passer. »

Pour sa 19e édition, coordonnée par l’association Générations futures et rassemblant 42 organisations françaises et internationales, la Semaine pour les alternatives aux pesticides veut parler en particulier des « conséquences sanitaires des usages des pesticides de synthèse ». Cet événement intervient alors que la France et l’Union européenne ont acté des reculs sur le sujet des pesticides.

Au niveau national d’abord, le plan Ecophyto a été suspendu à la suite des mobilisations agricoles. Un nouvel indicateur devrait être adopté pour suivre ce plan, dont on ne sait pas exactement ce qu’il mesure. Au niveau européen, le Parlement européen a rejeté la proposition initiale de la Commission visant à réduire de 50% l’usage des pesticides au sein de l’UE.

Pourtant, les preuves scientifiques sur les effets néfastes des pesticides s’accumulent, comme le rapportent notamment les expertises collectives menées par les instituts publics français sur la santé humaine (voir cette étude de l’Inserm de 2013, et de 2021) et sur la biodiversité et les écosystèmes ([voir cette étude de l’Inrae-Ifremer, 2022).

Cette année, 400 évènements sont organisés localement par des associations, collectivités territoriales, entreprises, syndicats, écoles et associations étudiantes. Au programme : conférences, débats, balades, dégustations, atelier de jardinage, cuisines ou de compostage, représentations,…

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Auteur: Rédaction