Sémiologie : La police dans l’épicentre de la violence

Le pouvoir d’un symbole réside dans sa capacité à produire du sens et à communiquer ce sens. Loin d’être une entité floue, le sens réfère à quelque chose d’extérieur à soi, plus exactement un objet, qui devient existant par le truchement d’une relation interpersonnelle.

Sémiologie : la police dans l’épicentre de la violence.

C’est au travers d’une large panoplie de signes, insignes, symboles, slogans, etc, que des policier·ères visiblement sans honte ni crainte de leur hiérarchie, affichent publiquement, leur amour de la violence, du thème de la vengeance, et parfois, du racisme, de la mort, voire des idéologies fascistes ou nazis.

Pascal Gilles et son patch “si vis pacem para bellum” « Si tu veux la paix, prépare la guerre »   lahorde.samizdat.net – 2017.

Dans le monde des images, certaines nous font sourire, d’autres nous font pleurer, provoquent le choc, la peur, l’incompréhension ou l’amour et l’espoir. La sémiologie a pour objectif de cerner le sens général qui se dégage quand on voit un logo, un insigne, et de prévoir les réactions sensorielles ou émotionnelles occasionnées.

Les expert·es s’appuient sur le fait que les symboles ne viennent pas de nulle part, ils portent  une histoire. Ces armoiries, logos, blasons, symboles, drapeaux, couleurs et formes, ont été depuis la nuit des temps, un moyen de communication, chargés d’une puissance conceptuelle mais aussi émotionnelle dont émanent valeurs éthiques et morales.

La production et la circulation de formes symboliques constituent des phénomènes centraux dans la recherche en sciences sociales et les psychologues sociaux ont plus particulièrement étudié les processus par lesquels le sens est construit, renforcé et transformé dans la vie sociale.

L’intérêt pour la fonction symbolique a permis l’émergence de nouveaux courants de recherche conceptuelle et empirique dédiés à la compréhension de l’engagement des…

Auteur: R. Parreira
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