C’est un scrutin qui passe souvent inaperçu : les élections sénatoriales sont prévues ce dimanche 27 septembre. La Chambre haute du Parlement – l’autre étant l’Assemblée nationale – compte 348 membres, élus pour un mandat de six ans, et renouvelés par moitié tous les trois ans.
La série 1 a été renouvelée en 2017, c’est donc au tour de la série 2. Elle correspond aux départements 1 (Ain) à 36 (Indre) et 67 (Bas-Rhin) à 90 (Territoire de Belfort), à l’exception de la région parisienne. Parmi les départements ultramarins, ceux concernés sont la Guyane, la Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Wallis-et-Futuna.
Le Sénat doit représenter les collectivités territoriales de la République : les sénateurs sont donc désignés par des « grands électeurs ». Il s’agit des députés et des sénateurs actuels, des conseillers régionaux et départementaux, et surtout de délégués des conseillers municipaux.
En 2012, un groupe parlementaire écologiste avait été mis en place au palais du Luxembourg (afin de constituer un groupe, les sénateurs doivent être au minimum dix). Mais en juin 2017, André Gattolin a quitté Europe Écologie-Les Verts (EELV) pour rejoindre La République en marche : son départ a provoqué la dissolution du groupe. Depuis les élections de septembre 2017, seuls quatre sénateurs écologistes siègent désormais dans la chambre haute. Ces parlementaires faisant partie de la série 1, leur poste n’est pas concerné par ces élections.
Ce dimanche 27 septembre, forts de leur succès aux élections municipales, les écologistes espèrent obtenir de nouveaux sénateurs, et peut-être même reformer un véritable groupe parlementaire.
Mais pour quoi faire ? Reporterre est allé à la rencontre de trois sénateurs écologistes pour comprendre leur rôle, leurs leviers d’actions,…
Auteur : Justine Guitton-Boussion, Marie Astier (Reporterre) Reporterre
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