Services publics : la start-up macron cache la misère

Quand vous avez des trous dans un vêtement, vous pouvez coudre des pièces pour les cacher. Dans la Macronie, quand quelque chose ne va pas, on met une petite rustine “start-up”.

 Ainsi mardi dernier Brigitte Macron inaugurait une “salle de bien-être” dans un hôpital, avec canapés et “cocons à sieste”.
Malheureusement il se trouva un syndicaliste pour lui rappeler dans quel état est l’hôpital public, en particulier concernant la pénurie de personnel.

Jeudi, Emmanuel Macron et le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, se sont rendus dans une école maternelle de Marseille pour parler “École du futur”, autonomie, liberté, projet pédagogique innovant, etc.

On ne parlera pas de ce qu’il y a derrière cette belle façade : l’effarante pénurie de personnel enseignant.

Car pendant ce temps-là, dans l’académie de Versailles, se déroulait un “job-dating” pour recruter des enseignants contractuels.
L’initiative a scandalisé les enseignants, qui le prennent comme une insulte. La forme que prend ce recrutement, et sa couverture médiatique nourrissent l’idée d’un métier que tout le monde peut faire.

On produit alors une profession à deux vitesses et une opposition interne entre des enseignants titulaires au statut de fonctionnaire, et des contractuels en CDD aux compétences aléatoires. 

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Auteur: Le Média