Seules nos luttes peuvent être d'intérêt général !

Après la chute du gouvernement Barnier, Macron est de nouveau à la recherche du mouton à cinq pattes. Les offres de service ne manquent ni à droite ni à gauche. Ce n’est donc qu’une question de jours, sinon d’heures.

Mais pour nous, travailleurs, ce sera bis repetita. Même si le prochain premier ministre est soutenu par une partie de la gauche, quelle sera la préoccupation de ce nouveau gouvernement ? Les plans de licenciements qui se multiplient ? Les bas salaires et les prix exorbitants de certains produits de base ? Le fait que des milliers d’enfants dorment dans la rue ? Non. 

Sa principale préoccupation sera de rassurer les marchés financiers. Ce sera de réduire les déficits de l’État, et donc de couper dans les dépenses publiques, c’est-à-dire toujours au détriment de la santé, de l’éducation et donc des classes populaires… en expliquant qu’il s’agit là de « l’intérêt général ».

« L’intérêt général » est la formule à la mode. Macron demande « un gouvernement d’intérêt général ». À gauche, le PS, les écologistes et le PCF, favorables à des compromis avec les macronistes et la droite, reprennent le même langage. Et par dégoût des querelles et des ambitions politiciennes, certains travailleurs, peuvent être séduits par ces mots doux. 

Mais tous ces politiciens se moquent bien des intérêts des travailleurs. Car l’intérêt général ne serait-il pas d’abroger la retraite à 64 ans et que les anciens, épuisés par le travail, laissent la place aux jeunes ? Ne serait-ce pas de taxer les 500 plus grandes fortunes, qui ont augmenté depuis 2017 de 650 milliards, pour remplir les caisses de l’État ?

L’intérêt général ne serait-il pas de prendre sur les milliards de dividendes qui alimentent la spéculation au quotidien et de les injecter dans les hôpitaux et le système de santé ? Ne serait-il pas de donner la priorité à l’éducation et à la jeunesse et de faire tout ce qui…

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