En juillet dernier, Paul Watson et son équipage naviguaient vers le Pacifique Nord afin d’empêcher le navire usine japonais Kangei Maru d’aller chasser la baleine. Inauguré en mai, celui-ci peut capturer des animaux de 70 tonnes, stocker plus de 600 tonnes de viande et a annoncé l’objectif de capturer 200 baleines en 2024. Impensable pour Sea Shepherd, fondée par Paul Watson, qui a lancé une nouvelle campagne coup de poing.
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Lors d’une escale à Nuuk, capitale du Groenland, pour se ravitailler en carburant, Paul Watson est arrêté par la police danoise, à cause d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon il y a douze ans. Le pirate des mers risque une extradition au Japon et 15 ans de prison. Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France et amie de Paul Watson, revient sur les chefs d’accusation et toute l’histoire qui a conduit à cette criminalisation de l’activiste. La justice danoise doit à nouveau statuer sur une éventuelle extradition vers le Japon de Paul Watson, le 5 septembre 2024
Le 21 juillet, Paul Watson est arrêté au Groenland par la police danoise et emprisonné, à cause d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon. Pouvez-vous expliquer les raisons ?
Lamya Essemlali : Paul Watson a été arrêté sur la base de faits qui se sont déroulés en Antarctique en 2010 et un mandat d’arrêt avait été émis contre lui en 2012. Les chefs d’accusation sont : « conspiration d’abordage », « destruction de propriété privée », « blessures » et « obstruction au business ». Ce mandat repose uniquement sur les aveux de Pete Bethune, un ancien membre de Sea Shepherd, arrêté en 2010, qui lui ont été extorqués après deux mois d’emprisonnement au Japon. Il a…
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Auteur: Vanina Delmas