Après de longs hivers, les Canadiens savourent pleinement l’été. Pour certains, cela rime avec des vacances méritées au bord d’un lac, d’une rivière ou d’une baie. Certains privilégient la tranquillité sur le quai, tandis que d’autres recherchent l’adrénaline du ski nautique, du tubing ou de la planche nautique.
Au cours de la dernière décennie, les ventes de bateaux à moteur neufs et d’occasion ont connu une forte croissance, en particulier celles de bateaux de sillage qui sont conçus pour générer de grands sillages.
Cet article fait partie de notre série Nos lacs : leurs secrets, leurs défis. Cet été, La Conversation vous propose une baignade fascinante dans nos lacs. Armés de leurs loupes, microscopes ou lunettes de plongée, nos scientifiques se penchent sur leur biodiversité, les processus qui s’y produisent et les enjeux auxquels ils font face. Ne manquez pas nos articles sur ces plans d’eau d’une richesse inouïe !
Même si la navigation de plaisance est une industrie de plusieurs milliards de dollars au Canada et qu’elle soit pratiquée par de nombreux adeptes, moi y compris, les propriétaires de chalets et d’autres groupes de défense expriment une inquiétude croissante face aux effets des vagues générées par ces embarcations.
Il est de plus en plus évident que le sillage des bateaux érode le littoral, perturbe les écosystèmes aquatiques, dégrade la qualité de l’eau et constitue un risque pour la sécurité des personnes qui se trouvent sur le littoral ou sur l’eau.
Plus fort que les vagues
Dans la…
Auteur: Chris Houser, Professor in Department of Earth and Environmental Science, and Dean of Science, University of Waterloo