Solidarité avec le peuple résistant malien ! — Rassemblement Communiste

La Françafrique, en alliance avec l’Eurafrique et l’Usafrique, viennent de sévir contre le peuple malien à travers la décision de sanctionner le Mali prise par leurs « préfets » serviles, les chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) :

· Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ;

· Suspension de toutes les transactions commerciales (sauf exceptions) entre les pays de la CEDEAO et le Mali ;

· Gel des avoirs du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO ;

· Suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO.

Caché derrière ce blocus scandaleux de l’UEMOA/CEDEAO contre le peuple malien, l’Elysée a tout de suite saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU pour soutenir ce coup de poignard dans le dos réalisé par les présidents de la zone coloniale française du franc CFA.

Mais pourquoi cet acharnement punitif contre le Mali qui est confronté à une vraie guerre contre les séparatistes djihado-terroristes depuis 2013 ?

On se souvient des petits maliens avec le drapeau tricolore saluant l’opération Serval, puis Barkhane, avant de découvrir ce que le peuple malien appelle « l’inefficacité suspecte de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme au Mali ». Le président « françafricain » malien est alors renversé en août 2020 par l’armée malienne, prolongeant ainsi la mobilisation populaire, et une transition est instituée, dont l’objectif premier est de libérer le pays des djihado-terroristes, de préserver l’intégrité territoriale et l’unité nationale.

Aujourd’hui, le Mali a décidé d’exercer sa souveraineté nationale en diversifiant sa coopération, avec un accord de formation et de dotation en armes de l’armée malienne par la Fédération de Russie. Dans la foulée, en décembre 2021, les « Assises Nationales pour la refondation » du Mali ont annoncé que la fin de la période de transition pouvait s’étaler jusqu’à 5 ans, selon l’avancée de l’objectif de sécurisation des populations et de retour de l’État sur l’ensemble du territoire national malien.

Tel est le prétexte utilisé pour lancer ce 9 janvier 2022 les sanctions contre le Mali.

Le peuple malien est vent debout pour défendre sa souveraineté nationale et les peuples de tous les pays de la zone coloniale françafricaine CFA sont debout pour dire Stop au blocus contre le peuple frère du…

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Auteur: Rassemblement Communiste Le grand soir