Lors de ce rassemblement, il y a eu un harcèlement intense et violent de la part de la police nationale à l’encontre des personnes qui participaient à la manifestation. Les charges de la police ont provoqué de nombreux blessés. La répression générale subie lors de la mobilisation antifasciste s’est concentrée sur les 6 antifascistes qui ont été arrêtés. Il convient de noter que ces arrestations ont eu lieu à un autre moment et dans un autre lieu de la manifestation. Ils ont été choisis sur des préjugés esthétiques et ont été pris pour des leaders de la manifestation alors qu’ils n’ont fait qu’y assister.
Le tribunal provincial de Saragosse a finalement condamné ces 6 jeunes, 4 d’entre eux à 6 ans de prison et 2 à une amende conjointe de 11 000 euros et un an de probation. Les enregistrements fournis au procès montrant les altercations n’ont pu prouver la présence des accusés à aucun moment. Pour cette raison, et en l’absence de preuves objectives permettant d’identifier les accusés comme les véritables auteurs des événements, le juge Carlos Lasala a utilisé le témoignage de la police nationale comme seul critère pour les condamner, ignorant le témoignage directement opposé fourni par la défense des accusés. Selon le jugement lui-même, la seule preuve à charge utilisée pour prononcer la sentence était le témoignage des policiers, leur donnant ainsi le rôle de juge et partie, victime et bourreau.
En octobre de l’année dernière, le Tribunal supérieur de justice d’Aragon (TSJA) a encore durci la peine à l’encontre de quatre des six jeunes accusés, la portant à sept ans de prison. Le tribunal de Saragosse, présidé par le juge Carlos Lasala, les a condamnés à une peine totale de six ans – trois pour trouble de l’ordre public et trois pour désobéissance. Cependant, la TSJA a ajouté une année supplémentaire d’emprisonnement pour une infraction de coups et blessures. En plus de devoir payer 20 516 euros en responsabilité civile.
La Plataforma de Madres y Padres por la absolución de los seis de Zaragoza a annoncé qu’elle ferait appel auprès de la Cour suprême contre une sentence qu’elle juge « disproportionnée et injuste » en raison de « l’absence de preuves à charge ». La présentation de cet appel est « notre seule option pour éviter d’aller en prison », prévient Javitxu. « Nous devons nous opposer à cette injustice. Nous devons être ensemble et unis », souligne le jeune homme de Saragosse.
Le cas des six de Saragosse a été…
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Auteur: IAATA
