Sommet européen : « On ne voit pas encore comment garantir que cet effort de défense profitera prioritairement à l’industrie européenne », estime Pascal Allizard

« L’Europe est aujourd’hui renvoyée à elle-même, prise en tenaille entre la Russie, la Chine et les Etats-Unis, désormais c’est le sursis ou le sursaut », déclare la sénatrice centriste, Catherine Morin Desailly, à l’occasion du débat préalable au Conseil européen des 20 et 21 mars. Sans surprise, l’ordre du jour du Conseil européen des 20 et 21 mars abordera en priorité la guerre en Ukraine, les questions de défense et de souveraineté pour une Union européenne de plus en plus menacée. Logiquement, les sénateurs ont principalement abordé les contours du plan pour réarmer l’Europe annoncé par la commission européenne et les moyens à mobiliser pour s’assurer que ce plan profite au développement d’une industrie de défense européenne. 

« Affirmer l’autonomie stratégique, c’est affirmer que la défense de l’Europe doit être assurée par les armes de l’Europe » 

« L’important est de nous assurer que cet effort supplémentaire de financement des projets industriels soit véritablement européen. La notion de préférence européenne s’impose de plus en plus largement dans le débat », assure le secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, Benjamin Haddad. Un enjeu prioritaire sur lequel a insisté le président de la commission aux affaires européennes Jean-François Rapin (LR) affirmant que le conseil européen doit être une « réunion de transition sur le plan de financement de l’industrie de défense…

La suite est à lire sur: www.publicsenat.fr
Auteur: Henri Clavier