« Le Secrétaire général est gravement préoccupé par l’éruption des combats à El Fasher, qui mettent en danger plus de 800.000 civils. Il est alarmé par les informations faisant état de l’utilisation d’armes lourdes dans des zones densément peuplées, entraînant des dizaines de victimes civiles, des déplacements importants et la destruction d’infrastructures civiles », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse publiée lundi soir à New York.
Menace d’une famine imminente
Le chef de l’ONU rappelle que les civils de la région sont déjà confrontés à une famine imminente et aux conséquences de plus d’un an de guerre.
« Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties leur obligation, en vertu du droit international humanitaire, de protéger les civils et les appelle à permettre à la population civile de se déplacer vers des zones plus sûres » et « demande également à toutes les parties de faciliter un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave à tous les civils dans le besoin à El Fasher », a ajouté son porte-parole.
Le chef de l’ONU a souligné que diriger intentionnellement des attaques contre la population civile et entraver délibérément l’aide humanitaire aux civils dans le besoin « peut constituer des crimes de guerre ».
Dans ce contexte, il a exhorté « les parties à cesser immédiatement les combats et à reprendre sans plus tarder les négociations de cessez-le-feu ».
Des enfants s’abritent à l’ombre dans le centre de Tambasi à El Fasher, au Darfour Nord.
Convois humanitaires interrompus
Sur le terrain, le Coordinateur humanitaire adjoint, Toby Harward, a indiqué qu’au cours des dernières semaines, la situation en matière de sécurité s’est considérablement détériorée : augmentation des meurtres arbitraires et des vols de bétail, incendies…
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Auteur: Nations Unies FR