South Face – les néonazis se lachent à Montpellier

Vu leur silence, tout semble indiquer, que pour Michaël Delafosse ou pour le préfet Hugues Moutouh, les actes violents du groupe néo-nazi South Face à Montpellier, ne sont pas inquiétants. Les grands médias montpelliérains, de leur côté, semblent partager ce même mutisme ; laisser le mystère occuper le débat et réduire les affrontements entre l’extrême droite et les forces politiques de gauche à de simples rixes. Si l’extrême droite est aux portes d’entrée du pouvoir, en partie, c’est grâce à la complicité que les partis politiques et les médias de droite, ont eu avec les idéologies extrémistes. À ceci, s’ajoutent les dissolutions d’associations de gauche, antiracistes, accusées d’appeler à la violence, qui sont en réalité, en première ligne lorsqu’il s’agit de la préservation de la démocratie.

https://www.francebleu.fr/infos/politique/hugues-moutouh-la-securite-avant-tout-1626703015

La South Face

Il demeure difficile de savoir à quel moment le groupe d’extrême droite The South Face commence à se structurer indépendamment de la Ligue du Midi. Cependant plusieurs événements médiatisés, ont certainement contribué à cette coupure qui débute en 2018 : échec électoral, condamnations des Roudier, demande de dissolution de la Ligue du Midi par la député de la FI Muriel Ressiguier, la dissolution du Bastion Sociale, dépôt de plainte par la journaliste Ysis Percq suite à une agression lors d’une manifestation interdite, les suites juridiques après les violences commises à l’encontre des étudiants qui bloquaient la fac de Droit : Le 22 mars 2018 à Montpellier, un commando cagoulé déloge violemment les étudiants occupant un amphi de la fac de droit pour protester contre Parcoursup. Début 2019, l’extrême droite est virée du mouvement des gilets jaunes, etc.

D’un autre côté, la Génération Identitaire, (groupuscule originairement lyonnais, actuellement dissous), accentue ses actions violentes et racistes. On peut se demander si la petite fraction extrémiste montpelliéraine, plus jeune, très invisible, ne veut pas gagner en prestige dans le sud de la France (d’où le nom « la face sud » inspirée de la marque « The North Face« ) adoptant, comme par mimétisme, des actions ultra-violentes.

Les militants de la South Face vont donc se pointer avec les Zouaves de Paris, Bordeaux nationaliste et autres groupuscules extrémistes, pour faire valoir leur fierté, leur haine et leur engagement. South Face sera le nom du groupuscule au niveau national, cependant dans une…

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Auteur: Ricardo Parreira