Sport et risque de blessure : la génétique joue aussi un rôle

Il ne fait plus de doute que la pratique d’une activité physique ou sportive est un facteur essentiel de bonne santé, qu’elle soit physique, psychologique et sociale. Cependant, que l’on soit sportif amateur ou sportif professionnel, pratiquer un sport peut exposer à un risque de blessure.

Ce risque dépend de divers paramètres, parmi lesquels la discipline pratiquée. Si le nombre de blessures pour 1000 heures de pratique est relativement faible en bodybuilding (de 0,24 à 1), l’incidence des problèmes est plus importante dans des sports collectifs : 8,1 en football, 9,1 en hockey sur glace ou 12,6 en rugby.



Certes, le nombre de blessures est plus important dans les sports d’opposition en raison des contacts entre les sportifs. Mais si l’on considère les blessures non liées à un contact, autrement dit lorsque l’athlète se blesse tout seul, la charge de travail semble être un facteur central dans l’apparition des blessures.

Mais face à une même charge de travail, tous les athlètes ne sont pas égaux. La génétique, en particulier, joue un rôle dans les différences observées d’un individu à l’autre. Explications

Qu’est-ce que la charge de travail ?

La charge de travail se caractérise par le volume, l’intensité et la fréquence des entraînements. L’augmentation de cette charge accroît le risque de blessure : il est par exemple multiplié par 6,2 lorsque les footballeurs jouent deux matchs par semaine comparativement à un seul.

Afin de réduire les risques de blessure, les entraîneurs contrôlent attentivement la charge d’entraînement, qui se caractérise par la charge dite « externe » et la charge dite « interne ». La charge externe correspond à la quantité de travail effectuée par l’athlète tandis que la charge interne reflète les réponses internes induites par la charge externe. Une même charge de travail externe, appliquée à des athlètes différents, engendrera des…

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Auteur: Frédéric N. Daussin, Professeur d’Université en STAPS, Université de Lille