Le lancement de la fonctionnalité de génération native d’images de ChatGPT a créé un véritable engouement. Le premier buzz a été le plagiat du style du Studio Ghibli. Le président-directeur général d’OpenAI, Sam Altman, a indiqué sur X que les serveurs de l’entreprise propriétaire de ChatGPT « fondaient ».
Ces temps-ci, c’est le Starter Pack qui inonde les réseaux sociaux. Une semaine après le lancement de la fonctionnalité de génération native d’images, ChatGPT a traité plus de 700 millions de demandes. Or, ces tendances aussi amusantes soient-elles n’ont rien d’anodin.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) consomme plus de ressources que le simple fait de naviguer sur le web. A cause de l’opacité des géants de la tech sur la consommation énergétique de l’IA, difficile d’en connaître très précisément l’impact.
Cependant, différents organismes en ont fait une estimation, et le bilan est accablant. L’Agence internationale de l’énergie estime ainsi qu’une requête sur ChatGPT consomme autant d’énergie que 10 recherches sur Google. Une étude du Washington Post et de l’Université de la Californie a calculé qu’utiliser ChatGPT pour écrire un email de 100 mots équivaudrait à gaspiller une bouteille d’eau de 50 cL.
Tout comme le téléchargement de photos et vidéos sur Internet pèse plus lourd, et donc plus de ressources, que du simple texte ; la génération d’images, à l’instar des starter packs, consomme une quantité astronomique d’eau et d’énergie.
Selon une étude de l’université Carnegie Mellon, une seule image de très bonne qualité nécessite autant d’électricité que le chargement d’un smartphone (1,6 wattheures), ainsi que deux à cinq litres d’eau. En termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES), générer 1000 images avec l’IA revient à conduire 6,5 kilomètres en véhicule à essence.
Bref, on court droit vers la…
Auteur: Laurie Debove