Steak ou pastèque : comment s'alimenter pendant la canicule ?

L’été a débuté il y a moins d’un mois et la France traverse déjà sa deuxième vague de chaleur. Les températures avaient déjà dépassé les 30 °C lundi 11 juillet dans la majeure partie du pays, avec des maximales comprises entre 36 et 38 °C dans le Sud-Ouest. Le mercure devrait continuer à grimper pendant une dizaine de jours, pour dépasser 38 °C voire 40 °C par endroits. Dans ce contexte, les organismes sont mis à rude épreuve. Comment boire, que manger pour se protéger au mieux ? Reporterre fait le point.

  • Fortes chaleurs, quels sont les risques pour la santé ?

« La chaleur fatigue toujours. Elle peut entraîner des accidents graves et même mortels, comme la déshydratation et le coup de chaleur », alerte le ministère de la Santé. Ainsi, si vous ressentez une bouffée de chaleur en buvant un verre d’eau, que vous n’êtes pas allé aux toilettes depuis plus de cinq heures, que vos urines sont foncées ou que vous êtes pris de crampes dans les jambes, les bras, les fessiers ou le ventre, vous êtes probablement déshydraté. Si vous ne buvez pas immédiatement, ces symptômes peuvent dégénérer en soif intense accompagnée d’une sécheresse de la peau et des muqueuses, d’une perte de poids, d’une fatigue extrême, de vertiges et de somnolence, pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance et le décès. Quant au coup de chaleur, autre risque vital, il se manifeste par une température supérieure à 39 °C, des maux de tête violents, des nausées et des vomissements, voire des propos incohérents, une perte de connaissance et des convulsions. Dans ces deux dernières situations, pas de question à se poser : appeler les secours en composant le 15 est impératif.

Certaines catégories de population sont particulièrement à risque, prévient Santé publique France. Il s’agit des personnes âgées, des enfants de moins de six ans et en particulier des nourrissons, chez qui les mécanismes de régulation de la chaleur comme la transpiration fonctionnent moins bien. Mais aussi des femmes enceintes, chez qui les très fortes chaleurs augmentent le risque d’accouchement prématuré. Et enfin des personnes qui souffrent de maladies chroniques et/ou qui prennent certains médicaments, qui peuvent limiter la capacité du corps à se protéger. Mais d’autres facteurs de risques sont plus sociaux : être détenu, sans-abri ou vivre dans un logement mal isolé, exercer un métier très exposé à la chaleur…

  • Boire, d’accord… mais quoi et comment ?

Le moyen le plus efficace de prévenir…

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Auteur: Émilie Massemin Reporterre