Les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas, et avec eux, de nouveaux défis se profilent pour les athlètes de haut niveau. Parmi les disciplines récentes, le relai 4×400 mètres mixte attire particulièrement l’attention en raison de son caractère novateur. Cette discipline qui a fait sa première apparition en 2017 avant d’être officialisée lors des Championnats du monde 2019 à Doha est la seule discipline de l’athlétisme qui oppose à la fois des athlètes masculins et féminins. En plus de ce côté innovant, elle donne la possibilité de remporter une médaille de plus, surtout que l’Équipe de France s’est classée quatrième durant la dernière édition des Championnats du monde à Budapest l’été dernier.
Pour un athlète, spécialiste de cette distance, il va devoir courir sa course de séries, sa demi-finale voire sa finale en individuel, puis ensuite enchaîner avec les tours qualificatifs et les finales des relais 4×400 et 4×400 mixte. Cela représente entre cinq et sept courses en une semaine, le tout dans un contexte de compétition internationale intense. Pour les sportifs, cela représente un défi physique et mental considérable.
Face à cette réalité, la Fédération française d’athlétisme (FFA) a décidé de prendre les devants en lançant un projet de recherche visant à optimiser la performance et la récupération des athlètes engagés dans de telles épreuves. La FFA a donc lancé une thèse, dont je suis le doctorant référent, destinée à avancer ce travail de recherche ainsi que d’accompagner les athlètes membres de l’Équipe de France dans l’optimisation de leur performance.
Le paradoxe du coureur de 400 mètres
Le paradoxe entre les connaissances scientifiques et l’expérience des athlètes constitue le point de départ de cette initiative. En effet, si la littérature scientifique, notamment grâce aux travaux de Robert Robergs et de notre équipe de recherche dirigée par…
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Auteur: François Chiron, Doctorant en Sciences du sport et du mouvement humain , Université Paris-Saclay