En France, l’argent public sert à distribuer des «aides» aux grandes entreprises qui réalisent déjà des bénéfices astronomiques. Les gouvernements néolibéraux ont voté des programmes de distribution d’argent aux grandes firmes pour les «inciter» à créer des emplois en France. C’est tout bénef’. Et parmi les entreprises «soutenues», certaines sont particulièrement nocives voire criminelles.
Au mois de juin, la Région Bretagne débloquait 24 millions d’euros pour le «développement économique, l’innovation et l’emploi» de la région. Dans ce budget, les élus bretons ont voté un don de 150.000€ au groupe français Thales. Une firme spécialisée dans les technologies de l’armement, qui partage son commerce de mort avec Israël.
Thales est l’une des plus grandes sociétés d’armement au monde. Elle produit une large gamme d’engins militaires : des blindés, des drones, des systèmes de missile, des outils de surveillance de pointe… Parmi ses productions, un drone baptisé «Watchkeeper», utilisé pour la surveillance et le combat. Il a été élaboré par Thales avec la plus grande société de technologie militaire d’Israël, Elbit Systems. Les deux entreprises ont collaboré pour développer l’engin volant qui a depuis été utilisé en Afghanistan, en Irak et… à Gaza.
Le drone a aussi été déployé à partir de 2020 par le gouvernement britannique pour «patrouiller dans la Manche» et traquer des réfugiés. Les drones «Watchkeeper» étaient chargés de repérer des embarcations pour permettre aux autorités françaises et britanniques de les intercepter. Le progrès technique appliqué à la guerre coloniale et au racisme d’État.
Dès 2014, les syndicalistes de Thales écrivaient une lettre ouverte à leur direction, alors que l’État israélien bombardait Gaza : «Nombreux sont les salariés du Groupe qui s’interrogent sur la relation qu’entretien Thales et l’État d’Israël et…
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Auteur: B