Une vague de mobilisations contre la transphobie déferle sur la France après le suicide, le 24 septembre à Montpellier, de Doona, une étudiante trans de 19 ans. Après une manifestation de deux-cents personnes à Montpellier le 28 septembre, un hommage en a rassemblé une vingtaine d’autres ce 30 septembre en début d’après-midi devant la gare Saint-Roch, lieu de l’acte définitif.
De Toulouse à Besançon en passant par Marseille, Lyon et la Rochelle, des rassemblements s’organisent aux quatre coins de la France pour que Doona ne soit pas morte pour rien. Surmédicalisation, violences physiques et verbales, maltraitances institutionnelles, mal-être familial : les raisons de la colère sont nombreuses et profondes. L’hommage devant la gare, initié par l’association “Fierté Montpellier Pride”, était surtout un moment de recueillement, avec un appel à déposer fleurs et bougies, d’abord devant la gare, puis devant l’enceinte de l’université Paul-Valéry.
Toutes les personnes investies dans la lutte contre la transphobie ne se sont pas reconnues dans cet hommage. Le compte twitter : “?*-spooky-*? margot et le monde d’après?” a publié des messages sans équivoque partagés plus d’une centaine de fois : « Cette association [“Fierté Pride Montpellier”] travaille avec la “SoFect” [société française d’études et de prise en charge de la transidentité, intégrée au CHU de Montpellier] qui nous surmédicalisent et nous empoisonnent, ralentit et complique nos transitions. On y sera pour condamner la récupération. Fierté signe avec le SCUM [Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier] […] dont le président déclarait en interview à Marianne [le 24 janvier 2020] : “les combats prioritaires, ce ne sont pas ceux là. [On voit des affiche sur la transphobie… mais] personne n’est…
Auteur : Le Poing
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