Suicide de Doona : le Crous nie toute faute, des manifs contre la transphobie prévues partout en France

Doona, une étudiante trans de 19 ans, s’est suicidée le 24 septembre à la gare Saint-Roch de Montpellier. Des mobilisions contre la transphobie sont prévues dans toute la France. Le Crous, pointé du doigt, rejette toute responsabilité.

« Nous exigeons que le Crous reconnaisse ses fautes »

Dans un communiqué, plusieurs organisations et syndicats, dont Solidaires Étudiant·e·s et le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier, dénoncent la responsabilité du Crous : l’étudiante en psychologie à la faculté Paul-Valéry « avait […] déjà fait plusieurs tentatives de suicides chez elle à la cité Universite Vert-Bois, dont les équipes étaient au courant. […] Le Crous lui a explicitement dit que si elle retentait de se suicider, ils lui retireraient son logement et enlèveraient ses bourses. […] Nous exigeons que le Crous de Montpellier reconnaisse ses fautes. »

Des accusations niées par la rectrice Sophie Béjean : « Cette étudiante […] avait bénéficié d’un accompagnement renforcé de la part des services sociaux, comme des personnels assurant la gestion de la résidence du Crous de Montpellier-Occitanie, également éprouvés par ce drame et auxquels le soutien s’adresse également ».

Maltraitance institutionnelle des personnes trans

Le monde médical est aussi pointé du doigt : « Lors de ses prises en charge à l’hôpital, [elle a été emmenée aux urgences le 19 septembre par les pompiers], elle a subi une maltraitance médicale importante dû à la transphobie portée par le personnel soignant, ce qui l’a poussée à s’enfuir avant d’avoir reçu tous les soins adaptés. » Un rapport, publié en 2014 par le comité IDAHO et l’association « République & diversité », confirme la réalité de ce…

Photo du syndicat Solidaires Étudiant·e·s Montpellier

Auteur : Le Poing
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