Super League VS UEFA : à la fin c’est le foot business qui gagne ?

Que reste-t-il du football des classes populaires ? Alors que l’UEFA est gangrénée par les enjeux financiers, un projet concurrent de « Super ligue » rassemblant les clubs les plus riches du continent a été évoqué, avant d’être enterré. Pour en parler, nous recevons Pierre Rondeau, spécialiste de l’économie du sport.

Dimanche 18 avril au soir, le New York Times révélait qu’Andrea Agnelli et Fiorentino Perez, respectivement présidents de la Juventus Turin et du Real Madrid, officialisaient la création de la Super Ligue Européenne. Ce projet de ligue fermée, destinée à concurrencer la Ligue des Champions.

Dans la foulée, le Barça, l’Atlético Madrid, l’Inter Milan, l’AC Milan, Manchester City et United, Chelsea, Arsenal, Liverpool et Tottenham – les clubs les plus puissants économiquement de la planète – ont annoncé prendre part au projet. Un projet financé à hauteur de 6 millards d’euros par la banque américaine JP Morgan. 

L’UEFA, l’instance qui gère le football européen, a réagi en dévoilant son projet de réforme de la Ligue des Champions. Une réforme financée de son côté par un fond d’investissement britannique à hauteur de 3,5 millards d’euros. Une réforme tout aussi favorable à ces même clubs puissants. Foot business vs Foot business. 

Depuis, le projet de Super Ligue est dit « mort ». Tous les clubs se sont retirés du projet et sont revenus dans le giron de l’UEFA. « La Super Ligue est morte, vive le football », d’aucuns diraient. Mais le football sort-il vraiment grandi de cette affaire ? C’est pour parler de tout cela que Pierre Rondeau, spécialiste de l’économie du sport, est venu sur le plateau du Média.

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Auteur: Le Média