Sur la promotion de la langue française et la promotion de la francophonie internationale — Georges Gastaud

En violation de l’article II de la Constitution qui dispose que « la langue de la République est le français », et de la loi Toubon de 1994 qui stipule que le français « est la langue du travail, de l’enseignement, des échanges commerciaux et des services publics », le tout-globish promu par le MEDEF, l’Union européenne (et tout particulièrement ces derniers temps, par le Parquet européen, la Cour des comptes européenne et la Commission européenne) et les traités néolibéraux transatlantiques, avance à pas de géant en France dans le cadre d’une inavouable politique générale de substitution de l’anglo-américain managérial à la langue française. Tous les domaines sont contaminés : publicités, enseignes et produits, communication interne et externes des grandes entreprises, système éducatif de la maternelle au troisième cycle universitaire, voire communication des collectivités territoriales, des services publics (SNCF, Poste, EDF…) et même des ministères. Dans le même temps, la France officielle désinvestit sur tous les plans (économique et culturel notamment) l’espace francophone mondial, notamment africain, pourtant riche de près de 900 millions de personnes parlant ou comprenant peu ou prou notre langue commune.

Cette tentative inavouée, soustraite par les média et les gouvernements successifs à toute forme de débat démocratique, de « désétablir » le français et de contourner, puis de changer, la Constitution et la loi existante (loi Toubon d’août 1994) pour basculer notre pays au tout-anglais, va de pair avec l’offensive délétère des forces euro-régionalistes et eurofédéralistes qui, tout en ignorant les langues de l’immigration de travail, et plus encore le chinois, première langue parlée au monde, dévoient la défense, légitime en elle-même, des langues régionales pour établir l’Europe fédérale des régions et détruire l’espoir d’une République française souveraine, sociale, démocratique, laïque, une et indivisible.

Héritier du grand PCF patriote et internationaliste qui, sous l’Occupation, porta haut le drapeau de la langue et des « Lettres françaises » clandestines, prenant le contrepied du PCF-PGE actuel qui déclare veulement, par la voix de son secrétaire national Fabien Roussel, que « PCF is back ! », le PRCF appelle à résister au tout-globish aliénant, à défendre et à promouvoir la langue française, à soutenir la Francophonie sur des bases internationalistes, à enseigner les langues régionales sur des bases…

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Auteur: Georges Gastaud Le grand soir