S’exprimant depuis Gaza, M. Elder a décrit un paysage désastreux, en mettant l’accent sur la malnutrition infantile et l’impact dévastateur du conflit en cours, alors que l’on craint de plus en plus une famine.
La destruction des installations sanitaires, y compris les centres spécialisés qui sont essentiels pour éviter la malnutrition, a gravement entravé les efforts visant à lutter contre la faim chez les enfants dans un contexte de bombardements et d’attaques constants, ainsi que le manque « mortel » d’accès aux produits de première nécessité qui ont déjà laissé des cicatrices physiques et psychologiques chez les enfants.
Le porte-parole de l’UNICEF a insisté sur la nécessité urgente d’un cessez-le-feu pour résoudre la crise humanitaire, ramener les otages chez eux et permettre l’acheminement de l’aide, de l’éducation et des soins médicaux.
L’entretien a été édité pour des raisons de longueur et de clarté.
Des personnes déplacées fuient Rafah après l’ordre d’évacuation, vers la zone d’Al Mawasi, dans la partie ouest de Khan Younis.
James Elder : Si nous nous concentrons sur la situation nutritionnelle, nos collègues et nos partenaires ont déployé d’immenses efforts au cours des derniers mois pour créer des centres de stabilisation afin de lutter contre la malnutrition.
Lorsque l’offensive massive s’est abattue sur Rafah [le mois dernier], forçant un million de personnes supplémentaires qui s’étaient déjà déplacées trois, quatre ou cinq fois, nous avons perdu ces centres de stabilisation. Les milliers d’enfants qui recevaient l’alimentation dont ils avaient besoin ont soudainement disparu dans la communauté. C’est périlleux dans un endroit où nous savons qu’il y a un manque mortel d’eau et un manque dangereux, très dangereux, d’assainissement.
Nous repartons donc à zéro. Nous avons des partenaires incroyables. J’ai des collègues extraordinaires. Toutes…
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Auteur: Nations Unies FR