Surveillance de masse : le Conseil d’État détruit nos libertés numériques

Alors que le Conseil d’État a validé la surveillance de masse au mépris de l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE, Pauline Ferrari décrypte ce glissement liberticide vers le tout-sécuritaire.

La surveillance de masse est-elle en train de devenir un principe fondateur de la République ? C’est le chemin qui commence à être emprunté par notre gouvernement : loi Sécurité Globale, nouvelle loi anti-terrorisme portée par Gérald Darmanin… Plus récemment, le Conseil d’État a permis d’autoriser la conservation des données de connexion en dehors des situations exceptionnelles d’état d’urgence sécuritaire… Une décision contraire aux prérogatives européennes, et dénoncée par La Quadrature du Net. 

On vous parlera aussi de la petite blague du fondateur de l’application Signal, Moxie Marlinspike, envers l’entreprise Cellebrite, qui fournit les polices et armées du monde entier. Cellebrite permet d’extraire les données de smartphone en contournant certaines restrictions, dont les mots de passe.

Enfin, on vous présentera le collectif Forensic Architecture, qui utilise l’archéologie et l’architecture numérique pour contre-enquêter dans des affaires de mensonges d’Etat ou de violation des droits humains. Un numéro de l’émission Tracks, d’Arte, leur est consacrée. 

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Auteur: Le Média