Syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est : Anticor dénonce le business du SYDEME.

Gérer les déchets ménagers et les biodéchets : création d’une usine de méthanisationLe SYDEME (syndicat des déchets ménagers de Moselle-Est) a été créé en 1998 par M. Charles Stirnweiss avec pour objet la construction et la gestion des centres de transferts et de tri, le transport et le traitement des déchets ménagers et assimilés de Moselle Est.

Peu après sa création, le syndicat a déployé son projet-phare : l’usine de méthanisation METHAVOLOR. Contestée par des associations locales pour son coût et son impact environnemental, elle sera tout de même mise en service en 2011. Trois régies créées par le SYDEME en assurent alors la gestion : la Régie Ecotri, la Régie CSM et la Régie DSM.

Création de SYDEME-DEVELOPPEMENT et des sociétés satellites (Spiral Trans et Methanos)En 2014, le SYDEME sous l’impulsion de son président Monsieur Charles Stirnweiss, crée la SEM SYDEME DEVELOPPEMENT, dont le SYDEME est participant à 64,5 %.Puis en 2015 sont créées des sociétés à actions simplifiées dont le SYDEME DEVELOPPEMENT est actionnaire : la SAS SPIRALTRANS et la SAS METHANOS.

Des marchés publics sans appel d’offresLa mise en place de cette myriade de sociétés privées interroge : gérées par Messieurs Stirnweiss, Winkelmuller, Starck et Lingenheld, elles sont intervenues directement dans des marchés publics passés par le SYDEME sans appel d’offres, alors même que leurs représentants avaient un rôle d’administration au sein du syndicat de gestion des déchets.

Un collectif d’associations saisit AnticorUn collectif* de plusieurs associations dont l’ADQV (Association de Défense de la Qualité de Vie du Pays de Bitche) et l’ADPB (Actions et Défense du Pays Boulageois) a saisi Anticor de ces dysfonctionnements.

Ces irrégularités, confirmées dans plusieurs rapports accablants publiés par la Chambre Régionale des Comptes, ont fait l’objet d’un signalement du groupe local d’Anticor Moselle en 2017 qui a entraîné l’ouverture d’une enquête par la SRPJ de Strasbourg.

Le citoyen mis à contribution pour pallier les dettesAu-delà des problèmes de traitement des déchets sur le territoire, conséquences d’une gestion opaque du syndicat et de son usine, c’est le contribuable mosellan qui finance aujourd’hui un service public endetté et défaillant.

Anticor et le collectif d’associations souhaitent que toute la lumière soit faite sur la gestion de ce syndicat et de l’usine de méthanisation, financés par de l’argent public.

*l’ADEPRA (association de…

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Auteur: Maïlys