Lai Ching-te a promis samedi de « protéger Taïwan des menaces et intimidations de la Chine » après son élection à la présidence de l’île, Pékin réaffirmant de son côté que la « réunification » était « inévitable ».
« Nous sommes déterminés à protéger Taïwan des menaces et intimidations continuelles de la Chine », a déclaré l’élu du Parti démocrate progressiste (DPP) face à ses partisans en liesse agitant des drapeaux rouges et verts.
Il a félicité la population d’avoir « résisté avec succès aux efforts des forces extérieures pour influencer cette élection ».
Au terme d’une campagne marquée par une forte pression diplomatique et militaire de la Chine, M. Lai, 64 ans, a remporté l’élection présidentielle à un tour avec 40,1% des voix. Il prendra ses fonctions le 20 mai.
Les Taïwanais votaient également pour renouveler les 113 sièges du Parlement, où le DPP a toutefois perdu sa majorité.
Vice-président sortant, Lai Ching-te, dont le parti clame que l’île est de facto indépendante, a été qualifié par Pékin de « grave danger ».
Le pays communiste, qui considère Taïwan comme l’une de ses provinces, a assuré samedi soir que ce vote « n’entravera pas la tendance inévitable d’une réunification avec la Chine ».
« Nous nous (…) opposerons fermement aux activités séparatistes visant à l’indépendance de Taïwan ainsi qu’à l’ingérence étrangère », a mis en garde Chen Binhua, un porte-parole du bureau chinois responsable des relations avec Taïwan.
Durant la campagne, la Chine avait appelé les électeurs à faire « le bon choix » et son armée a promis d' »écraser » toute velléité d' »indépendance ».
« Je veux remercier le peuple taïwanais pour avoir écrit un nouveau chapitre dans notre démocratie », a déclaré Lai Ching-te…
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