Taux de Co2 dans l’atmosphère : un record critique


Une fois encore, la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère a battu un nouveau record, indique l’Organisation météorologique mondiale dans son nouveau Bulletin. Durant l’année 2020, la concentration de dioxyde de carbone (CO2) a ainsi atteint 413,2 parties par million, soit une augmentation de 149% par rapport au niveau préindustriel de 1750, date à laquelle « les activités humaines ont commencé à perturber l’équilibre naturel de la Terre ». Les chiffres sont clairs et le Secrétaire général de l’OMM estime sans langue de bois que « nous sommes encore très loin du but ». Décryptage.

Alors que les puits de carbone terrestres s’amenuisent, d’autres gaz à effet de serre (GES) se multiplient comme le méthane et le protoxyde d’azote, aggravant considérablement le réchauffement. Publié le 25 octobre, soit seulement quelques jours avant la COP26 qui a lieu en ce moment même à Glasgow (Royaume-Uni), cet état des lieux adresse « un message scientifique fort aux négociateurs de la COP26 sur le climat ».

«La température mondiale continuera d’augmenter tant que les émissions se poursuivront ». Voilà une réalité qui n’est pas prête de changer selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui publie son dernier Bulletin sur l’émission des gaz à effet de serre ce lundi 25 octobre. Les chiffres ne trompent pas : une fois encore la quantité de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur dans l’atmosphère a atteint un nouveau sommet l’an dernier et le taux d’augmentation annuel a dépassé la moyenne enregistrée sur la période 2011-2020.

Crédits : Organisation Météorologique Mondiale https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/bulletin-sur-les-gaz-%C3%A0-effet-de-serre-une-autre-ann%C3%A9e-un-autre-record

Une augmentation de 149% des émissions de CO2 depuis l’ère industrielle

Ainsi, malgré un recul de 5,6 % des émissions de dioxyde de carbone pendant la pandémie, les concentrations mondiales de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint un nouveau taux de 413,2 parties par million (ppm), soit 149 % du niveau préindustriel de 1750, date à laquelle « les activités humaines ont commencé à perturber l’équilibre naturel de la Terre », expliquent les auteurs du rapport.

Quant aux taux de méthane (CH4) et au protoxyde d’azote (N2O), d’autres gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère, ils se se situent respectivement à 262 % et à 123 % des niveaux préindustriels. De quoi alerter les scientifiques :…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Mr Mondialisation