Paru sur RT America sous le titre As Biden embraces Trump’s America-first protectionism, foreign investors give up on the US and bet big on China. Power has shifted.
En prônant les accords de libre-échange, Pékin est en train de dépasser les États-Unis, qui se replient sur eux-mêmes, pour devenir la première destination mondiale des investissements étrangers et créer un dilemme pour le nouvel homme de la Maison Blanche.
Donald Trump est parti, mais de nombreux aspects de son héritage sont encore là. En matière de commerce, c’est clairement le cas. Les membres de l’équipe Biden ont promis un « nouveau regard » sur le commerce et les investissements internationaux qui impliquera de mettre à nouveau l’accent sur la priorité des emplois étasuniens par rapport à la simple ouverture des marchés internationaux aux entreprises étasuniennes, une ligne qui pourrait potentiellement être plus trumpiste que Donald Trump.
Il n’est pas surprenant qu’en cherchant à se mettre aux commandes et à gérer les crises intérieures, il ait « mis le commerce en veilleuse » et l’ait effectivement relégué au rang de préoccupation secondaire, faisant preuve d’indifférence, par exemple, à l’égard du nouvel accord commercial potentiel avec le Royaume-Uni que Trump et Boris Johnson avaient recherché.
Au milieu de tout cela, un nouveau développement étonnant a eu lieu : en 2020, la Chine a dépassé les États-Unis pour devenir la première destination des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde, avec plus de 140 milliards de dollars sur l’année. Bien que les gestions diverses de la pandémie en soient en partie responsables, cette évolution suit une tendance qui a vu les investissements dans les États-Unis s’effondrer de façon spectaculaire sous le mandat de quatre ans de Trump, à la suite d’un climat politique défavorable, de la politique « L’Amérique d’abord » et de l’éviction forcée des entreprises et des investisseurs chinois.
Si l’on considère ces deux facteurs, les paroles des démocrates sur un un retour de Biden contre la Chine et la création de « coalitions commerciales » semblent avoir peu de chances de concrétisation. Les démocrates ont absorbé l’héritage protectionniste de Trump et n’ont pas l’espace politique nécessaire pour donner à d’autres pays les moyens économiques de lutter contre Pékin. Des choses telles que la réintégration du Partenariat Transpacifique (TPP) restent à l’état de projet. Dans ces conditions, alors que la Chine…
La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Tom FOWDY Le grand soir