Notre Soleil travaille sans relâche, éjectant régulièrement des particules microscopiques dans toutes les directions, qui forment ce qu’on appelle le vent solaire. Ce « travail », aussi appelé activité solaire, résulte de réactions complexes qui se produisent au sein de l’étoile. L’intensité de l’activité du Soleil suit un cycle qui dure environ 11 ans.
Comme le vent à la surface de la Terre, l’intensité du vent solaire varie en fonction des perturbations à son origine. Le vent solaire peut donc devenir une tempête solaire, pendant laquelle de très grandes quantités de particules extrêmement rapides peuvent atteindre la Terre. Et cette tempête peut durer plusieurs heures.
C’est ce qui s’est passé vendredi sur la planète. Une tempête solaire dite « extrême », de niveau 5, la première de ce niveau depuis 2003, a frappé la Terre, générant d’impressionnantes aurores boréales.
On savait que cette tempête allait survenir : en 2024, on approchait du sommet du cycle actuel, c’est-à-dire le moment où le risque de tempête solaire provenant de notre étoile sera à son plus élevé. Il était difficile de prédire à quel moment le sommet du cycle serait atteint. Les experts estimaient qu’il devrait se produire vers la fin de 2024 ou au début de 2025.
Quels effets ces tempêtes solaires ont-elles avoir sur notre quotidien ? Qu’en est-il des avions et des satellites, qui sont plus proches du Soleil ?
Professeur en génie électrique à l’École de technologie supérieure (ÉTS), j’ai récemment étudié une partie de ces questions. Dans cet article, je tenterai d’y répondre.
De (rares) pannes d’électricité
Les particules les plus énergétiques (soit les plus rapides) envoyées vers la Terre au cours de ces tempêtes peuvent traverser la magnétosphère,…
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Auteur: Claude Thibeault, Professeur en microélectronique, École de technologie supérieure (ÉTS)