Le comité pour le droit au logement, soutenu par le Parti des Travailleurs, alerte les autorités concernant les problèmes d’accès aux logements sociaux. (DR)
Malgré des alertes adressées au maire et au préfet, des habitants de Montpellier et de sa Métropole restent sans solution de logement social, des années après avoir réalisé une demande. Une situation que dénonce le comité pour le droit au logement, soutenu par le Parti des Travailleurs
“On n’en peut plus, on veut vivre décemment”, soufflent-elles. Elles s’appellent Louhou, Rajae, Saloua. Le 12 juin dernier, elles étaient devant la mairie de Montpellier puis devant préfecture de l’Hérault avec le comité pour le droit au logement, soutenu par le Parti des Travailleurs, pour que leurs demandes de logement sociaux soient entendues.
“Je suis handicapée, j’ai une fille étudiante à charge, je touche le RSA, 646 euros, et j’ai un loyer de 700 euros avec 300 euros d’APL, c’est impossible, je suis fatiguée moralement”, explique Saloua, 62 ans. Voilà six ans qu’elle demande un logement social auprès des services de la Métropole de Montpellier. En 2022, un logement lui a été proposé, puis la proposition a été retirée quelques jours avant la visite. “C’était à Mauguio, mais j’ai besoin que le logement soit situé à Montpellier car j’ai besoin régulièrement de soins et je n’ai pas de véhicule”, poursuit-elle. Si en 2022, sa situation était considérée comme “urgente” par les services de la Métropole, ce n’est plus le cas en 2025, au regard de son “reste à vivre” par mois, à savoir… moins de 200 euros.
Rajae et Louhou sont voisines. Elles vivent respectivement dans 27m2 avec cinq personnes pour la première, et dans 25m2 avec 3 personnes pour la secondes, au rez-de-chaussée, dans une résidence insalubre aux murs couverts de moisissures. Rajae a déposé une première demande de logement social en…
Auteur: Elian Barascud