Trump est tout juste en train de découvrir que le vendeur chinois est en position de force. Et il n’est pas le seul, tous les responsables politiques étasuniens sont encore dans le déni.
Tous des sacs de briques en fait.
Trump devrait pourtant savoir que lorsque l’acheteur est endetté à mort, il vaut mieux qu’il ne fasse pas le malin chez son banquier.
Pour ceux qui gouvernent la France et font semblant de l’ignorer, les EU sont endettés à mort.
Et la Chine leur prête de l’argent.
Ce seraient même les paysans chinois qui le feraient d’après James David Vance.
Et si en plus, le vendeur chinois a un quasi monopole sur des produits dont vous avez absolument besoin, vous êtes priés de lui montrer quelques signes de respect.
Des signes tangibles, pas seulement des slogans d’un jour.
Se prosterner peut même devenir nécessaire un de ces jours.
Le raffinage des terres rares est une spécialité chinoise. Ce n’est pas nouveau. Et pour celui qui souhaite devenir indépendant de cette source d’approvisionnement, il faut compter 10 ans, une petite fortune à investir, et il aura au mieux des équivalents non compétitifs.
Ce n’est pas nouveau, mais pourquoi pas ?
Il vous faudra aussi un savoir-faire et du personnel qualifié. Un savoir-faire breveté par les Chinois entre nous soit dit.
Les Chinois inventent des trucs aussi.
Ce n’est pas nouveau.
Les terres rares, il en faut pour produire des aimants permanents performants, c’est à dire qu’au final, il en faut pour les robots, les missiles, les avions, les éoliennes, les véhicules…
Suite aux perturbations tarifaires, tous les constructeurs d’automobiles des EU et de l’Europe pleurent pour en avoir. Faute de quoi, les usines devront fermer.
Ce n’est pas nouveau.
Il faut vraiment avoir la tête dans son trou du c-l pour l’ignorer.
Xi a lâché un peu de lest pour les constructeurs d’automobiles, semble-t-il, mais la corde est toujours autour du cou. Et les terres…
Auteur: Georges RODI