TGV : des nuisibles et des nuisances InOuies

J’ai toujours été passionné par le train et plus particulièrement le TGV. Gamin, il m’arrivait parfois de le prendre pour rendre visite à mes grands parents : Besançon-Paris Gare de Lyon, en 2h40. Ma tête dépassait à peine pour voir la Bourgogne défiler à toute vitesse.

Aujourd’hui, je prends le train au moins deux fois par semaine. Le TGV surtout, pour me rendre au Mans, à Nantes, à Reims ou La Rochelle. Je prends le train pour des raisons professionnelles. Les trajets sont remboursés par mon employeur, sans limite de prix, à condition de prendre un billet en seconde classe. Un minimum de décence, voyons. 

Enfin, les tarifs restent prohibitifs : 176€ l’A/R Nantes-Paris pour un adulte, sans réduction. Le billet, je l’achète tout le temps via l’appli “OUI.sncf”. A quoi bon perdre du temps pour l’acheter au guichet… Ok Boomer ! 

Bref, les tarifs permettent de faire une sélection naturelle. Dans le TGV on ne retrouve que le haut du panier : des cadres d’entreprises ou à des familles urbaines aisées, pour ne pas dire parisiennes.

“Le Wifi, comment ça marche ?”, et bien en détruisant l’environnement

A force de prendre le TGV, j’ai adopté les codes de ses usagers. Je scanne mon e-billet avec mon smartphone pour passer le portique de sécurité. Une fois sur deux, je ne dis pas bonjour au personnel qui assure l’embarquement des passagers. Et puis, j’avais demandé une place fenêtre. Merde ! 

Une fois installé dans mon fauteuil aux couleurs chatoyantes (“In”), je me dépêche de me connecter au wifi.

Une importante promesse de connectivité puisqu’elle vous permet de continuer à travailler en dehors des heures de boulot. Vous pouvez ainsi follower la nouvelle maquette du pôle marketing, ou terminer vos notes de frais. Vous partez vous ressourcer à La Baule? Regardez le dernier épisode de La Casa de Papel en toute tranquillité. Il ne faudrait surtout pas risquer de…

Auteur: Rédaction Frustration Mag
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