Théâtre : « Un chapeau de paille d’Italie », un vaudeville irradiant d’énergie

Un mariage, des adultères, des invités bêtas et une myriade de quiproquos, tous les ingrédients d’un vaudeville réussi sont réunis au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris. L’adaptation de la célèbre comédie d’Eugène Labiche Un chapeau de paille d’Italie par le metteur en scène Alain Françon est sans aucun doute l’ufn des rendez-vous théâtraux les plus attendus de cette rentrée… et il ne déçoit pas ! L’entrée sur scène de Vincent Dedienne irradiant d’énergie annonce la couleur : il va y avoir du rythme.

Le comédien interprète Fadinard, un jeune rentier volage néanmoins sur le point de se marier. L’élue s’appelle Hélène (Suzanne de Baecque), une jeune femme tout à fait niaise mais tout à fait riche, fille d’un pépiniériste aux affaires fructueuses. Mais un malheureux événement, suivi d’une dizaine d’autres, met à mal l’heureux hyménée.

Retrouver à l’identique un chapeau de paille d’Italie

Alors qu’il passait par le bois de Vincennes, le cheval de Fadinard fait ses choux gras d’un chapeau de paille laissé sans surveillance dans les branches d’un arbre. À la découverte du méfait, sa propriétaire Anaïs Beauperthuis (Marie Rémond), qui était occupée dans les fourrées avec son amant Émile Tavernier (Eric Berger), un militaire rigide et colérique, exige réparation. Hors de question que le mari cocu ne se doute de l’affaire si elle rentrait chez elle sans son précieux couvre-chef.

Les pourparlers de Fadinard resteront lettre morte. Au diable le mariage et la noce impatiente sur le pas de la porte, le jeune impertinent est sommé de trouver un chapeau identique en tout point et sur-le-champ, au risque de terribles représailles. Tâche herculéenne s’il en est, car le chapeau est fabriqué dans une paille d’Italie extrêmement rare.

Course contre la montre effrénée

Commence alors la réjouissante cavalcade ! De boutiques en manoirs, le jeune homme…

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Auteur: Clémence Blanche