un premier épisode d’une série de trois sur l’histoire de l’entreprise Holcim, fleuron de l’empire Schmidheiny. Pour commencer, un itinéraire du père fondateur en 1867 jusqu’au commerce avec les nazis entre 1933 et 1945.
C’était un mois de février 2024 chargé pour la Suisse à la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) : Le 20 de ce mois, double condamnation pour profilage racial [1] et condition de détention illicite [2]. Une semaine avant, c’est pour avoir violé le droit à un procès équitable qu’elle est condamnée à verser 20’800 euros pour tort moral à la veuve et au fils d’une victime de l’amiante [3]. Peu avant son décès en 2006, celle-ci avait intenté une procédure pénale pour lésions corporelles graves, faisant le lien entre son cancer de la plèvre et une exposition à l’amiante subie de 1961 à 1972. Elle vivait alors à Niederurnen (GL) dans une maison louée à Eternit SA, qui se situait à proximité d’une usine exploitée par cette société. En 2009, ses proches entament une action en réparation contre Eternit, les deux fils de Max Schmidheiny, ancien propriétaire de la société, et les CFF. En dernière instance, le Tribunal fédéral a suspendu la procédure jusqu’en 2018, dans l’attente d’une révision légale. Au final, il a considéré que le délai de prescription avait débuté en 1972 et qu’il était échu au moment de l’introduction de l’action civile.
Cette actualité résonne avec le programme Actions Béton concocté par les Grondements des Terres pour mai prochain. Mois durant lequel se succéderont les portes ouvertes organisée par Holcim à Eclépens (4 mai), l’AG de cette entreprise 4 jours plus tard à Zoug puis un camp de lutte contre le béton du 9 au 12 dont le lieu sera annoncé plus tard. En effet, Eternit et Holcim font partie du même empire, celui de la famille Schmidheiny. Celui-ci réussit, sur quatre générations, à se construire en suivant…
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