Top 5 des méthodes de greenwashing à détecter


De plus en plus de citoyens à travers le monde prennent conscience de l’importance des enjeux environnementaux. Régulièrement, des sondages placent cette préoccupation comme la première des Français. Pour prendre en compte cette donnée, les virtuoses du marketing n’hésitent pas à tromper leur public en utilisant l’argument écologique pour embellir leur image.

Les champions du greenwashing – en français éco-blanchiment – sont bien évidemment les entreprises qui causent le plus de dommages à la planète. Pour redorer leur blason, certaines sont prêtes à tout, y compris aux manipulations les plus malhonnêtes.

#1 : L’arbre pour cacher la forêt

Une méthode simple d’éco-blanchiment consiste à détourner l’attention des clients. On va ainsi mettre en place de petites actions écologiques, ou pseudo-écologiques, et faire d’énormes campagnes de communication à leur propos. Pour autant, les instigateurs de ces démarches ne cesseront absolument pas par ailleurs leurs agissements nuisibles.

L’un des exemples les plus récurrents dans ce domaine est la plantation d’arbres. Un nombre incommensurable d’entreprises se vante en effet de reboiser pour compenser leur empreinte climatique. C’est le cas de firmes comme Total Énergies. Et si ce genre d’initiative n’est bien sûr pas suffisant, il peut même être contre-productif, comme l’explique Valentine Delattre sur sa chaîne « science de comptoir ».

Plus grossièrement encore, certaines entreprises ne se donnent même pas la peine de mener de véritables actions, mais se contentent de signer des chèques pour associer leur image à la défense de la planète. On a ainsi récemment vu Coca-Cola sponsoriser la COP27. Un comble lorsque l’on sait qu’il est l’un des plus gros pollueurs au monde au niveau du plastique.

Généralement, si une société a globalement un très mauvais bilan environnemental, il faut de toute façon se dire qu’il y a de très fortes probabilités pour que les gestes écologiques qu’elle met en avant ne soient que du greenwashing.

#2 : Le mensonge pur et simple

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Pour arriver à leur fin, certains n’hésitent pas à pousser jusqu’au mensonge pur et simple. On se souvient, par exemple, de Monsanto qui, dans les années 90, diffusait des publicités à la télévision, décrivant le roundup comme biodégradable et non polluant.

Des affirmations bien évidemment mises en cause depuis cette époque puisque le glyphosate est un…

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Auteur: Victoria Berni