Tou·tes à la Sorbonne !

Lundi 9 novembre, la Commission mixte paritaire (CMP) a avalisé la LPR contre laquelle nous nous mobilisons depuis un an. Depuis le départ, la LPR c’est la précarisation et la privatisation de notre service public, mais c’est aussi maintenant la criminalisation de nos modes d’action. Depuis la CMP, nous savons que le texte est pire que tout ce qu’il était possible d’imaginer. Le Conseil national des universités (CNU) serait contourné dans de nombreux cas de figure pour les recrutements, alors que la qualification par le CNU est le gage de la qualité et de l’éthique des recrutements, comme du statut d’enseignant·es-chercheur·ses. Et pour couronner le tout, on nous invente un délit de “trouble à la tranquillité” des établissements, passible d’une amende de 45 000 euros et de trois ans d’emprisonnement lorsqu’il « est commis en réunion »

Dans le même temps, le passage au tout distanciel sans moyens supplémentaires, sans formation des collègues à l’élaboration de pédagogies adaptées, produit des effets délétères sur les personnels et les étudiant·es, alors même que la précarité et la pauvreté font des ravages. 

Durant la semaine dernière, la Conférence Permanente du CNU s’est donc adressée au président de la République pour demander la démission de Frédérique Vidal. A l’initiative des juristes, plusieurs sections du CNU ont d’ores et déjà affirmé qu’elles cessaient leurs activités jusqu’à nouvel ordre. D’autres vont être amenées à le faire prochainement. Des assemblées générales ont commencé à se réunir – et plusieurs sont prévues en début de semaine prochaine – tandis que l’opération “écrans noirs a rencontré un écho important (repris dans la presse ici et , par exemple).

Nous recensons ici les différentes motions qui sont transmises sur la liste MobESR, constituée en janvier dernier. N’hésitez pas à faire remonter les…

Auteur: gillesmartinet
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