Toujours contre les bassines, toujours pour notre avenir

3 novembre 2022

Toujours contre les bassines, toujours pour notre avenir

Climat, création d’emploi agricole et transition agroécologique sont autant de nos priorités qui sont mises en péril par ces outils au service de l’agrobusiness. Dans le monde tel qu’il est, nous réaffirmons la nécessité de la désobéissance civile non-violente pour la construction de sociétés soutenables.

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Guide citoyen

Méga-bassines : symbole de la mal-adaptation climatique

Certain·es prétendent que les bassines sont un outil d’adaptation face à la crise climatique.

Les scientifiques s’accordent cependant pour dire qu’elles sont un exemple de mal-adaptation, c’est-à-dire qu’elles empirent les problèmes qu’elles sont censées résoudre. Les bassines pompent en effet l’eau des nappes phréatiques pour approvisionner quelques exploitations agricoles, et occultent ainsi plusieurs questions urgentes : Quid de la sobriété vis-à-vis de la ressource en eau ? Quid du changement de pratiques agricoles pour réduire les besoins ? Quels sont les autres usages prioritaires ?

La méga-bassine de Saint-Soline contient la consommation moyenne annuelle en eau de 13 000 Français·es !

Oui nous avons un problème d’approvisionnement en eau, comme les sécheresses de cet été l’ont montré. Mais non, les bassines ne font pas partie de la solution.

Une lutte au service des agriculteur·ices

Ces bassines sont très coûteuses, ce ne sont donc que les plus grandes exploitations qui peuvent se les offrir – non sans aides publiques. Or, ces grandes exploitations, en plus d’accaparer l’eau pour maintenir leur modèle agricole hyper-consommateur, accaparent aussi les terres. Ce phénomène d’accaparement implique des impacts environnementaux désastreux, car l’exploitation de grandes surfaces s’appuie sur une hyper-simplification des pratiques et donc des monocultures dépendantes de pesticides et d’engrais. Mais les bassines sont aussi destructrices d’emplois : pour pouvoir exploiter de grandes surfaces avec un minimum de coûts, ce sont les machines et non des humains qui travaillent la terre. En bref, les bassines entretiennent un modèle agricole totalement dépassé au vu des enjeux sociaux,…

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Auteur: Julia Orain