Tous et toutes en Belgique

Le voilà, tout beau et tout neuf, ce « Front populaire » à même de repousser la menace fasciste et pourquoi pas, de ramener « la gauche » au pouvoir. Il faut bien reconnaître qu’on y adhère le plus souvent par dépit : les uns tolèrent les « islamo-gauchistes », les autres François Hollande. Mais n’est-on pas déjà habitué à voter une pince à linge sur le nez ? On s’entend néanmoins sur le fait électoral central : il s’agit du bulletin le plus à même de battre l’extrême droite, en tous cas le dernier espoir représentatif. Dans ce texte détonnant, le philosophe Alain Brossat vient pourtant rappeler quelques banalités de bases, à savoir que la lutte antifasciste ne se mène jamais depuis le haut mais toujours par le bas : Si vous voulez vraiment faire obstacle à la coalescence de la vague brune et des moyens de l’Etat, déployez vos propres moyens de résistance au fascisme, faites en sorte qu’éclosent, partout des comités antifascistes, des instances de lutte populaire, à la base, dans les localités, sur les lieux de travail. N’attendez rien des combinaisons d’appareils, des calculs des gens abonnés à la Raison d’Etat et comptez sur vos propres forces. Seule la montée d’un peuple antifasciste, se tenant à distance de la politique des appareils, peut contrarier vraiment ce qui apparaît aujourd’hui comme l’inéluctable.

1- C’est évidemment Ciotti (prononcez Chiôttti’) qui a raison : quand Marine sera aux manettes, non seulement on rasera gratis, mais, en plus, les lotions garantissant aux chauves une coupe afro en une semaine seront remboursées par la Sécu. Hâtez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde.

2- Dans mon village, Bardella ayant recueilli 35% des suffrages exprimés auxquels il conviendra d’ajouter les voix recueillies par la Maréchal et Philippot plus quelques autres encore, on peut estimer qu’en gros et à la date d’aujourd’hui, un votant sur deux…

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Auteur: dev