Trois histoires vraies de Noël
Dans cette actualité particulièrement sombre et morose, il y a quelques belles histoires de Noël, quelques réflexes de vie et de liberté qui subsistent encore dans cette société quadrillée.
Évasion de Noël
Les Centres de Rétention Administrative sont des camps où la République enferme arbitrairement les humains qui n’ont pas les bons papiers. Celui de Vincennes est le plus important de la France métropolitaine, il peut accueillir jusqu’à 235 «retenus» et a été largement dénoncé par la presse ou les rapports de la contrôleuse des lieux de privations de libertés pour son insalubrité et la dureté de ses conditions d’incarcération.
Le jour de Noël, 11 enfermés se sont fait la belle. L’évasion est partie d’une chambre : les exilés ont cassé une fenêtre, ont réussi à faire un trou dans un grillage puis à sauter d’une hauteur de six mètres avant d’escalader le dernier mur d’enceinte en disposant «des couvertures sur les barbelés, a expliqué le préfet de Paris, furieux. Les faits se sont produits «aux alentours de 8 h 30» et les fonctionnaires se sont rendu compte de l’évasion une demie heure plus tard.
Coup de chance, une caméra placée sur le chemin de ronde «a mal fonctionné». Laurent Nunez s’est rendu sur les lieux, les télévisions des milliardaires se sont insurgées et «des avis de recherche sont diffusés dans toute la région» assurent les autorités. Mais les évadés courent toujours !
Pour se venger, le préfet annonce d’importants moyens supplémentaires pour surveiller et punir les sans-papiers enfermés. Cette évasion a lieu deux jours après le déclenchement d’un incendie, qui n’avait pas fait de blessé, et d’une tentative d’évasion dans ce même CRA.
Rebelote
Le lendemain, mardi 26 décembre, un homme retenu au Centre de Rétention Administrative de Vincennes était envoyé devant le tribunal administratif de Paris, une juridiction…
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Auteur: B